On entend souvent parler de l’impact écologique de nos choix alimentaires. Peut-on encore manger de la viande ? Cuisiner avec des poêles ayant un revêtement anti-adhésif ? Comment faire des économies d’énergie ? Autant de questions qu’on peut se poser et auxquelles je vais proposer ici des éléments de réponse aux gourmands désireux d’être écolo et… Bien souvent, cela permet aussi des économies. Car ce que je vous conseille en premier, c’est d’aller chez le petit producteur local. En Haute-Loire, c’est facile. Vous y trouverez sans doute d’excellents produits pour un prix souvent très concurrentiel par rapport aux produits industriels de grande surface. En effet, il n’y a pas d’intermédiaire à rémunérer…
Manger écolo
Commençons par le contenu de nos assiettes. Quelle part de plats préparés en milieu industriel ? quelle proportion de produits animaux et végétaux ? d’où proviennent les aliments ? On peut lire que le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes. C’est autant que le transport ou le logement ! (article 2021).
- Bœuf, veau et produits laitiers dans notre assiette : environnement et éthique
- Des poules dans le jardin
Une cuisine écolo
Quand on arrive dans un nouveau logement, allons-nous réutiliser les meubles déjà installés ou tout changer ? quels choix en matière d’électroménager ? (information sur l’étiquette énergie, 2021). Vous voulez faire des économies d’énergie ? Et si vous utilisiez un four solaire ou une marmite norvégienne ?
Des articles nature 43 pour réfléchir aux emballages et ustensiles de cuisine que vous choisissez d’utiliser.
- Le polystyrène (des pots de yaourt et divers emballages alimentaires)
- PFAS, polluants éternels (dans les revêtements anti-adhésif, les emballages jetables et même… le papier WC)
Les déchets de cuisine
Et pour finir, il y a la question des déchets générés par la cuisine. Gaspillage ou non ? En 2020, près de 9 millions de tonnes de denrées alimentaires ont été gaspillées tout au long de la chaîne alimentaire en France !!! 1/3 est gaspillé chez le consommateur : En 2016, cela représente 30 kg par personne et par an (dont 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés) – source– Les gouvernements ont établi des loispour diminuer le gaspillage chez les producteurs et distributeurs. Mais pour un tiers du gaspillage, c’est au consommateur d’agir. Acheter en fonction des besoins, bien ranger les courses, adapter les quantités cuisinées, congeler ou réutiliser les restes sont autant d’habitudes qui permettent de limiter le gaspillage.
Recyclage ? compostage ? Poules dans le jardin ? Tous ces éléments vont aussi agir sur l’environnement.