La santé mentale passe par une bonne alimentation du cerveau. C’est incontournable pour éviter dépression et dégénérescence – la prévention de la maladie d’Alzheimer passe par l’alimentation. On en parle ici.
C’est essentiel pour toute personne ayant une maladie psychiatrique ou un trouble du neuro développement. Trouble du spectre autistique en particulier.
Je prépare un livre. Une grande partie traite de ce sujet. Avec une bibliographie conséquente. Sur ma page Facebook miamolo43 je partage régulièrement des informations sur ce sujet, notamment de docteur Guillaume Fond. Je vous conseille aussi le livre « Parle à mon ventre ma tête est malade ».
En attendant que mon livre soit prêt et publié, quelques conseils.
Les besoins du cerveau
80% de la population mondiale est en carence d’un omega 3 issu du milieu marin : DHA. Et d’une vitamine : la vitamine D. Dr Guillaume Fond préconise une supplémentation quasi systématique. Tu peux l’écouter sur sa page.
importance aussi des vitamines et minéraux, par exemple la vitamine C.
Des antidépresseurs sans effet
Face à la dépression, les psychiatres pensent encore antidépresseurs. Inefficaces dans un quart des cas.
Les antidépresseurs inhibent la recapture de la sérotonine pour que ce neurotransmetteur agisse plus longtemps dans le cerveau. Mais… Dans un certain nombre de cas l’origine de la dépression est d’abord une carence en sérotonine. Et si on n’en fabrique pas assez, les médicaments n’ont pas d’effet contrairement à l’alimentation.
- Supprimer les produits ultra transformés. J’en parle notamment ici. Et là le 10 septembre, journée mondiale de prévention du suicide. En particulier attention aux excès de fructose.
- Une alimentation diversifiée, riche en légumes, apporte de la vitamine B9 indispensable pour fabriquer la sérotonine (et la melatonine). Et nourrit le microbiote, pilier de la santé.
- et… Attention au sucre ! Ici.
Un trouble du spectre autistique ?
En cas de TSA, le cerveau est construit différemment. Donc les conseils suivant ne visent pas à guérir l’autisme (Ce n’est pas une maladie !) Mais à passer d’une personne autiste qui va mal, donc crises en tout genre, à une personne autiste qui va bien.
L’autisme est un trouble du neuro-développement qui partage des points communs avec la construction du cerveau chez les épileptiques. D’où la fréquence de l’épilepsie chez les autistes. Je vous conseille donc a-minima sans sucre ajouté et index glycémique bas. Mais dans la mesure du possible essayez l’alimentation cétogène.
Le microbiote des autistes est différent. Et il peut y avoir une différence au niveau d’un enzyme précis qui joue un rôle clé (détails dans le livre que je prépare). Dans ce cas non seulement l’alimentation cétogène pourra être efficace, mais aussi sans gluten, sans produits laitiers et… Sans épinards.
Mais attention , en gardant la plus grande diversité possible pour bien nourrir le microbiote et limiter les frustrations. Cf conseils et idées en cuisine sur Facebook.
Indispensable aussi. Le dépistage d’éventuelles allergies, en particulier les allergies différées (avec des patchs posés 48h). Toute intolérance. Toute source d’inconfort digestif.
L’autiste, même capable de parler, ne saura pas forcément le mettre en mots. Surtout quand c’est chronique. Et l’exprimera par son comportement…
Enfin, réussir à ce que la personne autiste boive suffisamment. La déshydratation modérée ne plaît pas du tout au cerveau. Des troubles du comportement, l’agressivité par exemple, peuvent être la première manifestation d’un début de déshydratation (chez l’autiste comme chez les personnes âgées).
J’aborde régulièrement le thème de la santé mentale sur ma page Facebook. Parr exemple mémoire, migraines
